Une définition du Capitalisme
Il est difficile de trouver une bonne définition du terme capitalisme aujourd’hui. Souvent ce sujet est confondu avec d’autres termes tels que “société de consommation” ou bien “société de sur-production”. En effet il y a une corrélation entre le capitalisme et ces termes, mais ceux ne sont seulement le resultat d’une société capitaliste mal-regulée. Dans cet article de moins de 5 minutes je vais essayer de définir les motivations et les valeurs du capitalisme tout en restant subjectif et idéologique.
Le mot capitalisme est défini comme suivant dans le dictionnaire :
Régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenu, les moyens de production et d’échange n’appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre par leur propre travail.
Le capitalisme est un système économique qui se base sur le libre marché et la progression de la société. Le plus important point qui différentie le capitalisme et les autres modèles économiques est la notion de libre investissement. L’investissement est un pilier majeur du capitalisme. Sans le droit à l’investissement libre (privée), la pratique du capitalisme ne peut pas se faire.
L’acte d’investir permet aux entreprises et aux états de se développer et de construire un futur sur le long terme. Ces entreprises ont besoin de ressources pour continuer à avancer le progrès, que ce soit scientifique, médical ou bien culturel. Ainsi, avec un plan bien défini, une entreprise utilise ses ressources pour apporter une amélioration à la société.
Une entreprise qui réussit à exécuter son plan strategique est récompensée de capital, une ressource qui lui permet de continuer à apporter le progrès. Cette entreprise devient alors créatrice de richesse et plusieurs parties peuvent en profiter. Dans ce scenario, le système est gagnant-gagnant, pour la société ainsi que pour l’entreprise.
L’investissement est aussi clé pour créer une confiance dans l’économie. Cette confiance se manifeste dans un flux plus important des richesses. Il devient plus simple d’investir des grosses sommes et donc de chercher des grandes quantités de capital.
Naturellement avec une meilleure fluidité des richesses, les fonds gravitent autour des idées innovantes ayant les meilleures chances de succès. Les fonds collectés par ces investissements se retrouvent donc dans les mains des meilleures entrepreneurs avec les projets les plus innovants.
C’est avantageux puisque le capital se retrouve investie dans les entreprises qui ont la meilleure chance de reussir.
Si l’on doit choisir un groupe de personnes capables d’apporter le plus de progrès a notre société, n’est-il pas logique de faire confiance à ce groupe d’elites?
Si un gouvernement interfere avec ce système pour rediriger le flux du capital, elle ne laisse pas à l’elite de faire progresser la société.
Une façon de comprendre la société capitaliste est de la comparer à un train. Ce train avance à une vitesse definie. Ce n’est pas aux derniers wagons de faire avancer le train mais au premier wagon tirant les autres wagons vers l’avant. Lorsque l’on fait progresser l’elite (en pointe de la technologie), on arrive a faire avancer tous les wagons du train. Les classes moyennes et les classes les plus faibles profitent indirectement du capital qui est investie dans le premier wagon du train.
Une société qui n’offre pas à ses membres la liberté d’investir son économie n’est pas une société capitaliste. Toute restriction ou loi qui freine une personne à investir son capital, freine la pratique du capitalisme.
La définition d’un capitaliste
Un capitaliste est une personne qui investit une partie de son capital dans un bien économique. Son but est de générer de la richesse de façon constante. Une personne qui n’investit pas, ne participe pas à la production de richesses et ne contribue pas dans le pari sur l’avenir. Ce n’est donc pas un capitaliste.
Un monde capitaliste est un monde optimiste, alimenté par la continuelle progression de la société. Les capitalistes (citoyens pratiquant le Capitalisme) parient sur la “prospérité” d’une société future. Un capitaliste, investit dans le monde demain avec l’argent qu’il a aujourd’hui. Il sacrifie donc une partie de ses bénéfices actuels en espérant créer plus de richesses dans le futur. Un capitaliste maintient la confiance dans l'économie et garde en tête l'idée que lui et ses camarades actionnaires seront profitables sur le long terme.
Qui n’est pas capitaliste ?
Une personne qui garde ses richesses captives comme une sorte de collection n’est pas capitaliste. À ce niveau on ne peut pas dire que c’est une question de confiance dans le marché, car l’argent immobile decroit à la vitesse de l’inflation.
Cette pratique de “collection de richesses” est exactement à l’inverse du Capitalisme. Considérons l’argent comme un potentiel, un élément de motivation, capable d’inciter des individus à créer des véritables richesses. Supposons une personne détenant une grande richesse. Il décide de ne pas s’en servir, de la stocker, de la montrer à ces amis à travers des dépenses sortant du nécessaire. Cet argent non-investi pourrait être utilisé pour financer un projet dont le résultat bénéficie plus de monde. En investissant dans un projet cette personne peut influencer les décisions sur la progression de la société et en profiter autant. Il a donc le choix et la possibilité d’utiliser cette influence. S’il choisit de ne pas investir alors qu’il en est capable, il ne respecte pas les règles éthiques du capitalisme. On pourrait se demander à quoi sert-il d’avoir autant de richesses si elles ne sont pas utilisées pour impacter la société ?
Une personne qui dépense la totalité de ses revenus dans des produits dans le but d’augmenter son propre confort n’est pas un capitaliste, mais plutôt un consommateur.
Il y a en effet une nuance entre un simple consommateur et un capitaliste. Un consommateur investit son argent dans des produits à des fins personnels et relativement court terme. Même si un consommateur investit d’une certaine façon dans un marché de consommation, ce ne fait pas toujours progresser la société.
Il y a souvent un malentendu entre une société de consommation et une société capitaliste. Une société de consommation est le produit d’une société capitaliste dont les priorités sont mal-orientés. La consommation est possible grâce au libre marché et réussit car elle est élue par les consommateurs. Il ne faut pas perdre de tête la dualité client/entreprise qui relit financièrement les consommateurs et les producteurs. Les entreprises sont autant prisonnières de la demande des clients que le client face aux produits. C’est au client de décider ce qui est nécessaire et ainsi ce qui mérite d’exister dans notre economie car il est créateur de demande.
L’investissement est un acte de confiance dans l’avenir, un acte de responsabilité en cas de faillite et de prospérité. C’est aussi une façon de voter. On vote pour ce que l’on veut voir dans l’avenir.
Le conseil du capitaliste : Achetez comme si vous étiez en train de voter. Achetez le strict nécessaire, ne vous sentez pas obligé de tout dépenser. Réinvestissez ce qu’il vous reste après vos consommations.
Ce que le capitalisme apporte à la société
Dans une société capitaliste, on essaye d’augmenter la qualité de vie de tous en augmentant la qualité de vie générale.
Le libre marché crée par le système capitaliste laisse aux entrepreneurs la liberté d’entreprendre et la possibilité de réussir. Ces entrepreneurs ont la possibilité de pousser les avancées technologiques plus loin, ou bien rendre une technologie plus accessible. Prenons comme exemple, une entreprise qui investit ses ressources afin de proposer des antennes internet plus rapides (5G). Une entreprise de cette nature va effectuer des avancées technologiques ouvrant des portes à plus de possibilités. Par conséquence la technologie précédente perd de sa popularité et perd de sa valeur marchande. Le but d’une seconde entreprise sera alors de rendre plus accessible l’internet. Elle va chercher à rendre les processus actuels plus efficaces et les coûts plus bas. Le résultat de cette entreprise disruptive est qu’elle va casser les prix du marché courant et rendant plus accessible la précédente technologie. Dans notre cas la distribution de l’internet 4G est rendu plus accessible et laisse profiter à un plus grand public. La richesse investie dans ces deux types d’entreprises est rendue à la société soit sous forme d’une nouvelle richesse, soit sous forme d’une réduction de coûts.
Une bonne façon de visualiser ce fait est de comparer la totalité des richesses de la société à une tarte. Cette tarte est divisée en parts représentant la distribution des richesses. Comment peut-on faire pour augmenter sa part de tarte sans en prendre à son voisin ? Dans un monde capitaliste, ceci n’est pas un problème. Chaque année, la tarte augmente en taille. Naturellement la taille de chaque part augmente en taille, plus conséquemment pour ceux qui ont pris le risque d’investir ainsi que les acteurs de cette augmentation.
L’exemple de la tarte nous permet de mieux comprendre la distribution actuelle des richesses. Il est impossible d’augmenter la taille de notre tarte sans création constante de véritables richesses. Ces nouvelles richesses n’auraient pas pu se créer sans l’initiative de nombreux investissements. Le système capitaliste accompagné d’une régulation calibrée est le système le plus stable et durable. Il est équitable et mène, sur le long terme, la société vers la prospérité.
Le capitalisme n’est pas un système qui avantage la population riche, mais un système qui avantage les individus prenant le plus de risques et d’initiative dans le but d’améliorer la qualité de vie de tous.